Retrouvaille (suite)[pv Marcus V. Kurtner]

Nous marchions depuis maintenant un moment enre les arbres. De plus en plus la nature reprend de plus en plus de ses droits. Les arbres son de plus en plus imposant. Un sourire viet étirer quelques instants mes lèvres. Ce lieu me rapelle le premier endroit où nos routes s sont croisées avec Marcus. Le pur hasard. Je lève la tête vers le ciel, le soleil disparait. Douceent mais surement. Je jett un coup d'oeil au jeune homme, qui a un sac à l'épaule. Deda il doit bien y avoir une lampe torche.
Plus j'y pense, plus je me dis: qu'est-ce que j'ai vraiment voulu faire ici? Garder le jeune homme pou moi? Dans un lieu où il n'y aura pas à s'afficher Pas que j'ai honte mais c'est juste que.. Je suis restée trop longtemps dans mon coin.

Soudain, mon pied se coince dans un racine malveillante. Et bien sur, je tombe lamentablement sur le sol. Je reste un moment le cerveau complètemnt vide, alors qu e commence à me redresser. Bon, je n'ai rien de casser. Juste, une coupure à la lèvre. Déjà le goût métallique m'envahit la bouche. Je me mets à reculer, m'éloignant de mon ami. Non, non pas ici Pour quoi maintenant?

Lili l'emmena dans la foret. Elle marchait d'un pas décidé
dans une direction qu'elle seule connaissait. Les bois lui rappelèrent
l'endroit de leur première rencontre un mois plus tôt. C'était aussi en foret,
et ça n'avait pas vraiment bien finit. Mais âpres ce qui s'était passé cet après
midi, il ne pensait qu'il pouvait se passer quelque choses qui entacherait
cette journée. Mais parfois, le destin s'amuse à nous jouer de sales tours.


Il vit la jeune fille chuter en s'agrippant le pied dans une
racine au sol. IL s'apprêta à l'aider à se lever mais elle le vit toute seule.
Puis il croisa son regard. Un regard apeuré, et qui semblait lui crier de
s'enfuir. Il sut tout de suite ce qui allait se passer ensuite.


Et la réaction ne se fit pas attendre. Une fraction de
seconde plus tard, la jeune fille qu'il avait embrassée quelques heures plus tôt
se transforma en un gros chien, un mastiff à l'air menaçant et qui ne semblait
pas vraiment disposer à laisser un humain empiéter sur son territoire.


Mais étonnamment, la première pensée qui vint à Marcus ne
fut pas l'idée de fuir ou celle de combattre.0 IL se dit simplement qu'il
n'imaginait pas que l'autre nature de la fille pour qui il avait des sentiments
était un canidé. IL aurait plus pensé à un puma, ou une lionne, fine et puissante
comme elle. Mais pas à un chien de guerre.

Lorsque j'ouvre les yeux, le sol me parait bien proche. La chienne se secoue, chassant les dernier fourmillements, puis regarde autour d'elle, de moi ou de nous. Je prends le temps de réfléchir: je ne vois pas comment appelé ce qui se passe. Car la dernière fois avec Effie, c'est l'animal qui avait le contrôle totale. Je n'étais qu'une endormie dans sa conscience animale. Mais là, je vois tous, même si cela s'arrête là. Je ne suis finalement que spectatrice. Mais en me rendant compte de ce qui pourrait se passer, un peur immense me prend aux tripes...

La forêt est une palette de noir et blanc, même si le noir est plus présent à cause de l'obscurité environnante. L'odeur des bois emplissent ls poumons de l'animal, mais une autre effluve attire son attention. Elle tourne la tête vers l'homme qui se tient debout, à quelques mètres d'elle. Un grondement vient faire vibrer sa poitrine. Les souvenirs viennent envahir sa mémoire, images qui font l'effet d'attiser la rage et la soif de sang qui l'habite déjà. La pitbull ne le quitte plus du regard. Lentement, elle soulève une des ses pattes, comme pour tester les muscles qui roulent sous sa peau. Puis un deuxième grondement franchit ses babines, maintenant retroussées, dévoilant ses outils de mort.
Mais l'homme ne bouge pas. Si on mettait de côté le rythme un peu rapide de son coeur on pourrait penser qu'il est nullement effrayé.

La chienne semble retrouver ses repères. Et tourne la tête,
renifle autour d'elle et se tourne lentement vers un Marcus qui ne bouge plus.
Il a peur, il l'admet. Il serait complètement stupide et inconscient de ne pas
avoir peur devant une telle bête. Il émane d'elle une telle agressivité que
même sous sa forme humaine, le jeune homme ne peut l'ignorer.


La bête se met à bouger, et retrousse les babines. Marcus tend
ses muscles pour se préparer a l'assaut qui ne saurai tarder. Mais l'animal
secoue la tête, puis se remet en position d'attaque, avant de commencer à tourner
autour de lui. IL sait que Lili essaye de résister à sa soif de sang, mais pour
combien de temps. Il préfère rester silencieux pour ne pas tenter l'animal. Le manège
dure encore quelques minutes, puis la chienne se ramassa et sauta sur le jeune
homme. Ce dernier mis un bras pour se protéger la gorge et tente de repousser
la bête qui avoisine la cinquantaine de kilo avec son autre bras. Il sent les
crocs se planter dans sa chair. Il sert les dents sous la douleur, et essaie de
résister à l'odeur du sang.


La chienne secoue la tête et déchire encore plus de chair. Là,
le jeune homme n'en peut plus. Il hurle de douleur. Il sait que s'il ne fait
rien, les prochains coups l'achèveront. Il ne lui reste qu'une solution. Il
respire profondément et laisse l'odeur sanguine emplir ses poumons...


Soudain la chienne couine. Le loup blanc, plus petite
qu'elle vient de la morde à l'épaule. Il visait la tête, instinctivement, comme
l'on fait des générations de loup blanc avant lui. L'étreinte se relâche. Il se
libère et fixe de ses yeux gris acier le mastiff devant lui. Il tentera de ne
pas le tuer, mais il se bat pour sa vie, et il ne sait pas comment ce combat finira.

Pendant plusieurs minutes, qui s'allongent dans le temps, la chienne tourne autour de celui qui est maintenant sa proie. Je tente de l'en détourner, mais impossible. Elle me rpousse toujours plus loin dans sa tête. D'un coup, elle bondit. Ses pattes atteignent les épaules de Marcus, le faisant tomber. Ses crocs se referment sur son bras, magre protection contre l'inévitable. Mais sa proie ne dit rien, il serre les machoires pour ne pas céder à la douleur. La pittbul voulant se débarasser de ce bras qui l'empêche de déchirer la chair tendre du cou, le point faible. Elle secoue la tête. Les muscles du bras se déchirent, le cri du jeune homme déchire l'air.

Soudain ce n'est plus un homme qui se tient en dessus de la chienne. Mais un loup. Déjà il lui a mordu l'épaule, mais c'est grâce à ses réflexes de survie que les machoires de son cousin ne s'est pas refermé sur sa gorge. La chienne, ayant désserré ses machoires, est obligée de s'éloigner. Les voilà maintenant à quelques mètres l'un de l'autre. Ses muscles toujours tendus, et ses crocs découverts elle hésite. C'est un loup, un cousin. Et elle le sait instinctivement. Mais elle a faim de bataille, de sang.
D'un coup, elle fait un bond en avant. Le combat reprend. Machoires qui claquent, grondements.. Mais soudain, dans une "pause", j'arrive à me faire entendre. J'arrive à lui souffler un marché. La chienne jette un regard sur son adversaire, puis la forêt. Les blessures sur son corps lui rappel des souvenirs ancestales, mais finalement, elle part en galopant, suivant déjà la trace d'un nouvelle piste. Bien animal cette fois-ci...

Apres plusieurs minutes de combat acharné, la chienne s'arrête.
Elle semble comprendre que l'attaquer ne ferait que la blesser. Elle regarde
une dernière fois le loup qui se tiens face à elle, la fourrure tachée de sang.
Un dernier regard sur la chienne et celle ci fuit dans la forêt. Elle a trouvé
une proie. UN cerf vu l'odeur. Le loup s'allonge au sol et commence à lécher ses
blessures.


Il n'aurait jamais imaginé que la jeune fille pouvait avoir
cette force sous sa forme animale. C'était un chien de guerre, crée à partir de
croisement d'espèces parmi les plus agressives et violent. Une machine à tuer.
Il ne s'en est sorti que parce qu'il avait eut de la chance, car si le combat
c'était prolonger, il n'aurait eut ni l'endurance, ni la force nécessaire pour
survivre.


Il se leva et renifla l'air. La piste de Lili était encore
fraiche, il décida de la suivre, pour savoir comment se terminerait son
escapade canine ; et pour éviter qu'elle blesse quelqu'un, ou qu'elle se
blesse elle même. Il boita le long du sentier que le corps canin de la jeune
fille avait tracé à travers les fourrés. Il contrôlait de lieux en mieux ses
transformations, comme quoi, le travail avec le prof portait ses fruits.

Les pattes propulsent avec force le prédateur, au début domestiqué. Mais là, toute serviabilité a disparu. Le meilleur compagnon de l'Homme n'existe plus. Il n'y plus qu'un animal sauvage comme les autres. Les branches craquent, fouttent ses flancs. La chienne suit une piste invisible à l'oeil humain. Plus elle s'approche, plus ses foulées ralentissent. Elle devient de plus en plus discrète. Sa fourrure sombre se fond dans la végétation plongée dans l'obscurité. Maintenant elle est a quelques mètres à peine de sa proie. Accroupis dans le feuillage épais d'un buisson, tous ses muscles prêts à se détendre.
Mais un instinct de survie stoppe le cervidé dans son occupation Il se redresse, au aguet. La chienne sait que l'attente est terminée. Elle bondit en avant, partant en flèche. Sa proie met une seconde de trop à réagir. Une seconde de trop qui scelle son sort.
Alors qu'il fait part, fuyant cette mort qui vient de sort de la nuit. Les crocs de la pittbull se referme sur une des pattes arrières, pas pour longtemps étant dégagée par un de sabot. Mais assez pour le ralentir. Elle se met à l'hauteur de son épaule, et bondit. C'est la fin. Sa machoire attrape la gorge du cerf. Il la traine sur une petite distance, avant de s'écrouler. Le prédateur ne lache sa prise que quand le muscle cardiaque se tait. A jamais.

Lorsque je reprends possession de tout mon être, le soleil entamme de nouveau sa course pour aller se coucher. Je regarde autour de moi, complètement vide. Comme d'habitude, je n'ai pas de souvenir. Du moins pour l'instant, c'est la nuit que tous me reviens. Un souffle d'air frai me fais frissonner, balayant mon corps nu. Je sens la terre sous mes ongles, des brulures qui se réveillent lorsque je bouge..Je me recroqueville autour de mes jambes. La dernière image que j'ai, c'est celle de Marcus. Trop proche pour qu'un accident soit éviter.. Mais contrairement à lui, je ne me suis pas réveillée à l'hopital. J'ai eu 24 heures pour lui faire du mal, ou à quelqu'un d'autre....

Quand il le loup blanc retrouve la chienne, elle dort par
terre, dans les reste de ce qui a été un jour un cerf, mais qui ressemble plus
un carnage maintenant. Il décide de rester prés de l'animal pour veiller sur
elle...et s’endort.


Un mouvement le réveille. Un bruissement, un souffle d'air
imperceptible pour l'oreille humaine, mais parfaitement audible pour celle du lupin.
Il regarde dans la direction de la chienne, et voit Lili, nue, retransformé. Il
fait nuit, mais la terre est encore chaude. Son instinct de loup lui dit que
c'est le meilleur moment pour chasser. Sa conscience humaine complète. C'est le
soir, ou du moins le début de la nuit.


Le loup retourne à l'endroit de l'accident, saisit le pull
de la jeune fille, revient auprès d'elle et la couvre. Il veille toute la nuit
pour éviter le moindre danger. Lorsque le soleil se lève, la jeune fille
s'agite, et se réveille. Elle ne décèle pas la présence de l'animal assit à
quelques mètres d'elle. Il reste là; à l'observer sans faire le moindre
mouvement.


Soudain, le regard de la jeune fille tombe se le pull. Elle lève
les yeux et remarque enfin le loup. Elle sourit, tend la main pour le caresser.
L'animal se laisse faire.


"Ca va finir par être un habitude de veiller sur le réveil
de l'autre"

Je m'étais assoupie. D'un sommeil vide, sans rêve qui m'a envelloppé. Peut être car j'étais encore sous forme animale. les cauchemars crées à partir de mes actes précédents, viendront surement la nuit prochaine.. C'est une brise malicieuse, et fraiche qui m'a réveillé. Je me redresse, regardant autour de moi, encore à moitié dans le brouillard du sommeil. Bien sur tout ce qui m'offre à moi est la forêt, illuminée par un timide soleil. Celui-ci teinte le ciel de différentes couleurs, un peu comme une aquarelle. Baissant la tête, je vois un pull abandonné près de moi. Je fronce du regard, mais le ramasse quand même.
Alors que je vais pour l'enfiler, une forme animale attire mon regard. Un loup. Et pas n'importe lequel. Marcus. J'enfile l'habit, contente que cela soit le mien, donc un peu trop grand. A cet instant là, c'est parfait. Je tendslentement la main vers le canidé. Est-ce que c'est l'animal ou l'humain qui est présent? Ou les deux? Pour l'un cela me dérange un peu qu'il me voit dans cet état...

L'animal s'avance. Je m'extasie, en toute tranquilité, nullement inquiétée, sur celui-ci. La nature fait si bien les choses. Je ne peux m'empecher de sourire lorsque ma main s'enfonce dans l'épaisse fourrure. 

 Ca va finir par être un habitude de veiller sur le réveil de l'autre.

Mais je me rends compte de l'état dans lequel il est. Le blanc normalement immaculé est par endroit rougeatre. Ma main rencontre des croutes, fraiches. Et une de ses pattes avat est dans un état lamentable. Mon ventre se retrouve dans un étau. Des boudonnements viennent emplir mon crâne.

Marcus.. Je suis désolée vraiment. Qu'est que j'ai fais...

Je m'enmèle dans mes mots, alors que je sens des gouttes tomber le long de mes joues, salées.

Je me rends presque pas compte lorsque la langue du loup vient me lécher le visage. Quand finalement son museau se cale dans le creu de mon cou, je plonge mon visage dans la fourrure et pleure.
Je ne sais pa combien de temps je suis restée comme cela. Plusieurs minutes, une heure? En tout cas, je repousse l'animal. Délicatement et je me mets sur mes jambes. J'ai le corps complètement vide, ainsi la tête. Je regarde autour de moi, essayant de me retrouver dans cette océan de verdure. Puis comme une marionnette je mets un pied devant l'autre. Instinctivement, je prends un chemin tracé par un animal, par mon autre moi? Peut être.

Pendant combien de temps j'ai marché comme ça, tentant de trouver l'endroit où tout à commencé? Je ne sais pas. En tout cas, j'y suis arrivée. Je retrouve ma veste en cuir ainsi que mon pantalon en mauvaise état. Je soupire. Je vais devoir mon contenter de ce pull jusqu'à ma chambre. Quand je me soucis enfin du loup, dit Marcus, je me rends compte qu'il n'est pas là. Je m'entoure de mes bras, reprenant ma marche.
J'ai réussis à me glisser dans ma chambre sans trop attirer l'attention sur moi. Sans un mot, je jette mes affaires dans un coin et me glisse sous une douche froide. Dans le bac, l'eau devient sombre. Quand elle redevient limpide, intérieurment je suis encore mal. Mal de ne pas savoir encore me controler. De faire du mal à mes proches. Après tout, qu'est ce qu'est devenu mes parents?

C'est ces pensées sombres dans le crâne, que je me glisse dans mon lit après avoir prit le temps de passer un t-shirt. Mais dans la pénombre, le sommeil ne vient pas ne me premettant pas d'échapper aux griffes froides de la culpabilité et de la tristesse..

Le loup sut la jeune fille à distance. La forêt n’est pas sûre, et il ne veut pas qu’il lui arrive quelque chose. Apres tout, c’est la femelle d’un des membres de la meute. Le loup est conscient que s’il arrivait quelque chose au bipède, la meute ne s’en remettrait pas. Ils devaient tous protéger les intérêts de la meute avent leurs intérêts personnels. Alors malgré la douleur lancinante dans la patte, il avançait furtivement pour ne pas se faire repérer.

Elle suivait un chemin tracé par un autre animal. Le gros chien qu’il avait combattu tout à l’heure. Il se rappelait de son odeur et de ses crocs dans la chair. Mais il ne lui en voulait pas. Elle faisait aussi parti de la meute. Elle était violente et forte, mais le loup devait la faire revenir dans le droits chemin, elle devait elle aussi suivre la loi de la meute.

Le bipède arriva prêt des chalets. Elle entre. Le loup l’entend à travers les murs. IL la voit à travers les odeurs. Elle est en sécurité. Il n’a plus rien à faire ici. Il repart vers la forêt, boitillant, afin de trouver un endroit calme pour dormir.

Je suis resté au moins deux jours dans mon lit sans vouloir y sortir. J'étais redevenu la loque que j'étais il y a quelques années plutôt. Non, je ne voulais pas aller dehors, sachant bien que ce qui s'était passé s'est propagé comme une trainée de poudre. Je ne voulais pas affronter le regard des autres. Donc oui, j'ai préféré rester dans le noir réconfortant de ma chambre.
Je ne sais pas moi même, par quel miracle, je me décide à sortir la tête de mon oreiller pour jeter un coup d'œil dehors en cet fin de matinée. Là, parmi les personnes qui marchent entre les chalets, une silhouette attire mon attention. Marcus. Un tremblement vient secouer, incontrôlable, alors que je rallonge.

De nouveau, la culpabilité revient au galop. Mais je la brise rapidement. Je me comporte en temps que gamine. Pendant plusieurs je n'ai pas voulu assumer ma bêtise. Et ce sont des jours de trop! Lentement, je rabat la couverture et frisonne un bref instant à la légère différence de température. Puis après avoir enfiler des habits, convenant au soleil qui brille dehors, je me rue dehors.
Sortie du chalet, la lumière m'agresse quelques secondes mes yeux. Je bats des paupières et regarde autour de moi. Je passe sans me préoccuper sur les visages des gens qui ne m'intéresse pas. Puis je le vois au loin avec sa silhouette grande et fine. Je me mets en marche derrière lui, ne le quittant pas des yeux. Rapidement je le rattrape, mais le doute vient s'installer en moi, lorsque je vois le bandage qui lui orne le bras. Ainsi que quelques pansements. Alors que j'ouvre la bouche pour l'appeler, je me mords les lèvres. Alors que le son nom ne veut pas sortir de ma gorge, mais déjà mes doigts ont effleuré son bras.

Marcus se tourne vers moi. Il m'observe un bref instant, puis doucement attrape ma main qui se trouve près de son bras. Puis un sourire vient étirer ses lèvres, alors qu'il me salue. C'es quand même bien comme début non? Il aurait pu me regarder avec dégoût, ou m'ignorer.. D'un côté j'aurai peut être préféré car cela me rend encore plus mal. Il est tout sourire alors que j'ai faillis le tuer... Mais je ne me dégage pas de sa main, alors qu'une part de mon être me hurle de la faire. Je repousse nerveusement un mèche de cheveux qui me barrait la vue.

-Salut. Comment vas-tu?

Je jette un coup d'œil à son bras, et mon cœur se sert. Ne serai-je capable de répandre que du sang? Mes dents viennent accrocher mes lèvres, alors que ma gorge se noue. Difficilement je dis:

-Je suis désolée.. Désolée d'avoir faillis te tuer, de t'avoir blessé une nouvelle fois, de t'avoir emmenés dans la forêt...

Je me tais, alors que les images des cauchemars des nuits précédentes reviennent me hanter. Moi en train de mettre en morceau la seule personne avec qui j'ai fais le plsu confiance. Celle qui m'a permis de me relever.